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CAN 2023 / Des assurances données sur la disponibilité de l'eau potable à Yamoussoukro

CAN 2023 / Des assurances données sur la disponibilité de l'eau potable à Yamoussoukro

Drissa Diomandé, directeur de cabinet du ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana et la délégation qu'il conduisait ont visité plusieurs sites de la Société de distribution d'eau en Côte d'Ivoire (SODECI) à Yamoussoukro, le vendredi 5 janvier 2023. En compagnie du directeur général de cette société Ahmadou Bakayoko, le directeur de cabinet du ministre Bouaké Fofana a mis en service une nouvelle station de pompage et de traitement d'eau, devant servir à alimenter la capitale politique de la Côte d'Ivoire, l'une des cinq localités choisies pour accueillir les compétitions de la CAN 2023. Cette nouvelle station qui a nécessité un investissement d'environ 15 milliards de FCFA, entièrement nancés par l'État de Côte d'Ivoire, va porter la capacité de traitement d'eau de 33. 000 m3/j actuellement à 50. 000 m3/j. À l'exhaure de Zambakro, le lieu où l'eau du


euve Bandama est traitée et acheminée dans le réseau, Drissa Diomandé s'est fait une idée de toutes les dispositions prises pour éviter que l'eau potable ne manque, aussi bien dans les ménages qu'au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. " À l'issue de la visite à Yamoussoukro, nous constatons que tout est au vert, en ce qui concerne le secteur de l'hydraulique. On a posé les questions qu'il faut, avec tous les acteurs. La CAN va se dérouler superbement bien et les populations auront de l'eau. Pour le volet de la salubrité, il n'y a pas d'ordures encombrantes. Quant au volet libération des emprises, il est en cours avec le curage des caniveaux.Toutes les activités menées par le ministère de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de la Salubrité se passent bien. Les coupures d'eau à Yamoussoukro font désormais partie du passé. L'État a effectué de très gros investissements, de sorte que la production d'eau est passée de 33. 000 m3/j à 50. 000 m3/j,. Tout a été renouvelé à l'exhaure, depuis le groupe électrogène jusqu'aux conduites d'eau", a expliqué l'émissaire du ministre Bouaké Fofana. L'orpaillage illégal, une menace pour la sécurité hydraulique L'un des faits relevés par les équipes techniques de la société en charge de la distribution d'eau en Côte d'Ivoire, c'est la présence d'orpailleurs clandestins qui mènent leurs activités dans le lit même du


euve Bandama. Selon les techniciens, l'eau du fleuve Bandama qui est habituellement claire, change de couleur du fait des activités d'orpaillage illégal. Pendant cette période, l'usine de Zambakro est fermée pour la maintenance des équipements, ce qui peut impacter le réseau de distribution d'eau. Drissa Diomandé a interpellé ces orpailleurs clandestins, an qu'ils cessent leurs activités : "Les ministères techniques concernés ont été saisis de cette question et des mesures seront prises. Il y a aussi le fait que les nouvelles conduites installées sur 35 kilomètres sont l'objet de vandalisme. Certains compatriotes creusent sous ces conduites pour, disent-ils, extraire du sable. L'État ne peut pas investir des milliards de FCFA pour que des individus, pour des intérêts personnels viennent mettre ces investissements à mal. L'État prendra les décisions qu'il faut. L'orpaillage clandestin est interdit, nous prendrons des mesures pour renforcer la sécurité". Olivier Dion, envoyé spécial à Yamoussoukro Présent à Bouaké,